Simplement
(mai 1984)

(33 t Philips 814986-1)
(K7 Philips 814986-4 : )
(CD
Mercury 5428412 paru en 2000) |
Face A : |
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1. Simplement |
3'33 |
2. Maman est folle |
2'33 |
3. Les filles de l'aurore |
3'36 |
Face B : |
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4. Mon Dieu que j'l'aime |
3'15 |
5. Le capitaine |
3'39 |
6. L'amour noir |
3'26 |
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Origine :
Fort de douze titres entièrement
composés, William Sheller se mit en devoir de les enregistrer. Il nourrissait
de grandes ambitions pour cet album, avec même l'intention d'y introduire
quelques réminiscences de Lux æterna. Mais lorsque six morceaux
eurent été enregistrés, sa maison de disques décréta
subitement qu'elle allait désormais commercialiser des albums de six titres
afin de les vendre moins cher et en plus grande quantité. William fut contraint d'annuler
à la dernière minute les séances prévues pour l'enregistrement en studio
des six autres morceaux. « L'industrie du disque montrait des faiblesses,
et la maison de disques s'est mise à penser qu'en vendant des demi-pommes
on en vendrait deux fois plus. » Ainsi par exemple, une « chanson sur un type qui nage ("il nage, il nage") conçue pour un piano, un violoncelle et une voix à la manière de Gabriel Fauré » est passée à la trappe.
Comme William ne pouvait pas intenter à
sa maison de disques un procès qui aurait duré des années
et l'aurait empêché de travailler pendant ce temps-là, il
fit tout pour faire traîner la fabrication et la sortie de ce demi-album...
qui fut quand même mis sur le marché. Furieux de cet état
de fait, William clama haut et fort dans les médias qu'on l'obligeait à
promouvoir un disque pas terminé !
En somme ce fut une décision
extrêmement frustrante pour l'artiste à qui elle laissa un goût
d'inachevé, incompréhensible pour la presse et le public, et pour terminer, la formule fit un
flop au niveau commercial !
Pochette :
Simple
et belle, en noir et rouge, avec la tête de William Sheller en noir et blanc
apparaissant au centre d'un disque vinyle, réalisée par Window-Manil.
Les informations techniques au verso sont minimalistes.
Quant à la
pochette enveloppant le vinyle, elle est toute blanche sans les paroles des chansons.
Contenu :
Un album très éclectique, où William, selon ses propres dires, « avait envie de faire autre chose : de travailler un peu plus dans les cuivres, par exemple, comme dans les vieux disques d'Otis Redding ». Le tout joué par des musiciens qui, pour la plupart, accompagnaient William en tournée depuis au moins un an et avaient participé à ses concerts de l'Olympia en avril 1982.
Chose plutôt rare dans la discographie de William, celui-ci a écrit une partie des chansons avec Muriel Solal, par ailleurs psychanaliste et auteur à l'époque du scénario du film L'Eté meurtrier.
A l'exception de L'Amour noir,
tombé aux oubliettes, cinq des chansons de cet album commercialisé
« au rabais » sont toujours chantées sur scène par William
Sheller avec autant de succès. Le voilà bien vengé par le
temps de cet affront manifeste à sa créativité.
Autres
musiciens de l'album :
Jacky Arconte (guitare), Jean-Philippe Audin
(violoncelle), Yann Benoist (guitare), Michel Coeuriot, Patrick Dupont (basse), Stéphane
Ianora (batterie), Joël Fajerman, Catherine Lara (violon), Pierre Llinares
(violon), Pierre Louis (violon), Michel Noël (alto), Bernard Paganotti (basse),
Laurent Roubach (guitare), Jannick Top (basse). |
Les filles de l'aurore/
Chanson
lente

(45 t Philips 812547-7)
-mai 1983- |
Simplement/
Le capitaine

(45 t Philips 812667-2)
-1983- |
Mon Dieu que j'l'aime/
I keep
movin'on 
(45 t Philips 880 251-7)
-sept. 1984- |
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