Le Figaro N°14688
13 novembre 1991
-Article avant une série de concerts à l'Olympia en piano-solo les 13, 14, 15, 16 et 20 novembre 1991-

Sheller en solitaire

 

Après avoir flirté quelques temps avec la pop des années 70 (Rock'n'dollars) et les envolées symphoniques (avec l’Orchestre de Lille), le pianiste-compositeur et chanteur William Sheller effectue aujourd’hui une sorte de retour sur lui-même. Intimisme et minimalisme sont devenus les priorités de ce musicien sensible qui, fort du succès de son nouvel album enregistré seul au piano, en profite pour faire un tour de chant « en solitaire » à partir de ce soir (20 h 30) à l’Olympia (1).
L’occasion de (re) découvrir sur scène Un homme heureux, sans artifice, tout juste auréolé de lumières sobres. Un climat idéal pour savourer quelques chansons finement ciselées comme Nicolas, Les Filles de l’aurore, Un endroit pour vivre et Les mots qui viennent tout bas. Bien loin de s’empêtrer dans une mise en scène approximative, comme souvent par le passé, William Sheller opte pour la simplicité, la complicité directe avec le public. Ce qui, après tout, demeure pour un chanteur hors normes comme lui la meilleure façon de faire partager ses émotions en paroles et en musiques.

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(1) Les 13, 14, 15, 16 et 20 novembre à L’Olympia (20 h 30)