Sud-Ouest
(édition de Gironde/Communauté urbaine de Bordeaux)
29 octobre 2001
- concert piano-solo au théâtre Fémina de Bordeaux le 27 octobre 2001-

William Sheller en concert
Solobiographie



« Bonsoir. L'année dernière, j'étais venu avec vingt musiciens. Alors, j'avais envie de revenir seul, avec mon piano. Pour voir quelle humeur il peut avoir ». Le « Symphoman » a parlé. Et a tout dit. Il voulait être seul, se déshabiller devant son public, lui raconter sa vie. Lui expliquer que ses chansons naissent d'anecdotes qui le pourchassent. Comme ce gosse croisé un jour d'été, qui criait « Maman est folle » ; comme cette vieille sorcière, Yvonne, qui lui faisait de la soupe aux poireaux dans son enfance; comme cette femme, Barbara... En solo, William Sheller a fait son autobiographie. Quand il raconte ses petites histoires, son piano l'accompagne dans ses intonations, dans ses paroles. Tous deux se connaissent parfaitement, ils ne font plus qu'un. Intimiste, William Sheller l'était, à l'image des éclairages, sobres, et de sa tenue vestimentaire, noire. « Simplement », comme le titre d'une de ses chansons qui ont ravi un théâtre Fémina médusé, qui affichait complet. Et puis, il a fini par avouer : cette soirée était placée sous le signe de «l'indiscrétion». Et de chanter « Ch'ais pas pourquoi j'te dis tout ça ». Standing ovation.